« Grand reporter » pour Aujourd’hui le Maroc, Dounia Essabban a fait de belles aventures dans le métier de la presse !

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Née le 7 novembre 1970 à Casablanca au Maroc, Dounia Essabban est journaliste «Grand reporter » pour Aujourd’hui le Maroc, quotidien généraliste francophone.

Dounia Essabban

Après avoir décroché un baccalauréat Bac D type mission française, Dounia Essabban a d’abord orienté sa carrière vers la médecine à Monastir en Tunisie. Au bout d’une année, elle a décidé de revenir au pays et d’y poursuivre, des études plutôt tournées vers le monde de l’entreprise. Elle s’inscrit donc en 1989, à l’ISG Commerce et opte pour l’option Audit.

La carrière professionnelle de la jeune lauréate démarre dans la finance, puis le marketing. Après plus de 6 ans dans des postes de responsabilité en management, notamment dans la banque ou dans l’enseignement supérieur privé, sa révélation s’est effectuée quand elle a découvert le journalisme en 1999.

Dounia Essabban devient très vite une journaliste d’investigation et « fait ses armes » dans la rubrique Entreprises. Ainsi, pendant 5 ans elle gère en même temps, la rubrique et les dossiers spéciaux qui étaient des traitements journalistiques à thème. De fil en aiguille, la maturité et la connaissance du monde politique et des enjeux lui ont permis de se positionner davantage en tant que journaliste Economie. Là aussi, pendant 5 ans, elle gère en même temps la rubrique et traite de sujets sociétaux qui lui tenait à cœur, notamment, l’habitat insalubre, la problématique de l’eau, l’enfance difficile des orphelins et autres.

Dounia Essabban
Dounia Essabban

De là, la jeune femme dépose ses valises dans un nouveau magazine purement économique. Mais l’aventure n’aura pas duré très longtemps car elle décide de faire un break et d’aller vers de nouveaux horizons.

La voici alors en charge de la communication au service d’un projet financé par le gouvernement canadien (ACDI), pour mettre à niveau la formation professionnelle au Maroc. Elle y a quitté sans connaitre les raisons, mais elle prend son mal en patience et fait une pause avant de faire un comeback à la presse écrite. Dounia Essabban obtient donc un poste de journaliste dans le groupe de presse officiel au Maroc.

Après un an et demi, la voici débauchée par un groupe de presse familial, spécialisé dans la vie estudiantine. Libre dans son esprit, défendant ses idées et ses convictions, Dounia s’est, très vite, rendue compte que ce n’était pas sa place. Elle contacte un ami qui tenait un magazine marketing adossé à une entreprise de veille stratégique. Fascinée par la manière de faire de son ami qui déniche les infos et les scoops les plus fous, elle prend les rennes du magazine. S’agissant d’un mensuel, Dounia Essabban a, parallèlement,  pris en charge l’alimentation en contenu d’un site économique de référence sur la place locale.

Après l’expérience dans le magazine marketing, elle recentre ses compétences dans les traitements économiques pour un nouveau magazine. Mais cela ne dura pas longtemps tant la pression était grande. Les risques aussi.  

Divorcée depuis l’année 2000 avec une fille, elle ne pouvait plus se permettre de jouer « les justicières » au risque « d’y laisser des plumes ». C’était il y a 10 ans et les radios commençaient à éclore comme des champignons, au Maroc. Dounia Essabban choisit l’une d’entre elles dont les repères convergent avec les siens, à savoir « proximité avec le peuple, partage d’une information claire et vérifiée et défendre sa patrie aux quatre coins du pays. »

C’est après cette radio, que Dounia s’est retrouvée dans le media qui lui donne aujourd’hui, le titre de “Grand Reporter”. Elle s’y plaira à traiter  toutes les problématiques qui lui tenaient à cœur, la politique du Genre en premier. Cela fait maintenant presque neuf ans qu’elle écrit pour ce journal.

Passionnée par l’écriture et l’a considérant comme une véritable thérapie, Dounia a également un projet de roman.

Dounia Essabban

Coté engagement associatif, Dounia Essabban a toujours aidé mais dans les coulisses. En 2000, elle rencontre Dr Said Ejjenane, président de l’association les Bonnes Œuvres du Cœur, qui l’aura marqué par sa contribution à sauver des bébés souffrant de malformation cardiaques. Dans la discrétion, Dounia fait du B to B pour venir en aide à des personnes démunies ou en souffrance. Elle a également soutenu l’organisation non gouvernementale « Jeunes Leaders Marocains » qui accompagne les coopératives dans des zones enclavées. Avec l’association des amis du Ruban Rose, la vie après le cancer, Dounia ne coupe pas le cordon et reste toujours en coulisse.

Elle est convaincue que « quand on fait quelque chose c’est déjà pour l’autre qui reçoit mais aussi pour soi car on se rend compte que nous sommes, quelque part, fortunés dans notre infortune ! »

Pour sa reconversion, Dounia souhaiterait se positionner dans l’intelligence économique. Il s’agirait, à son avis d’une suite logique pour sa trajectoire.

Aminata Diallo

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