Les autorités guinéennes ont interdit la vente de la contrefaçon des tissus traditionnels, depuis plusieurs mois. Malheureusement, malgré cette interdiction, cette pratique continue de plus belle à travers le pays. C’est le cas en Guinée forestière où les teinturières commencent à hausser le ton.
Interrogée sur le sujet, Marie Françoise Lamah, directrice des femmes teinturières à la maison artisanale de N’Zérékoré, appelle les autorités à durcir le ton.
»La forêt sacrée ne marche plus comme avant. Les gens préfèrent achèter des tissus contrefaits qui sont moins chers. On achète le rouge, le jaune et le vert. C’est avec ça qu’on mélange les pagoudas, la soude caustique. Les prix de tous ces produits ont augmentés sur le marché. Ce sont des produits très chers. Nous invitons les autorités de tout faire pour l’application de cette décision interdisant la contrefaçon des tissus traditionnels« , a-t-elle lancé.
Idiatou Bella Diallo