Siabatou Saneh, au marathon de Paris pour défendre l’accès à l’eau potable en Afrique, est revenue dans son pays sous les applaudissements des habitants.
Cette femme gambienne, âgée de 43 ans, a ramené avec elle un puits de pompage, pour éviter aux habitants de Bullenghat de devoir, comme elle, parcourir 42 kilomètres par semaine, pour pouvoir boire et se laver.
Le 12 avril dernier, Siabatou Saneh a accepté de quitter pour la première fois son pays et de se glisser au milieu des 54.000 coureurs du marathon de Paris, pour sensibiliser aux problèmes d’accès à l’eau dans le monde. Une participation symbolique au marathon, qu’elle a effectué avec sa tenue traditionnelle, ses sandales et un récipient vide sur la tête.
Siabatou Saneh ne comptait donc pas faire le meilleur temps du marathon, mais revenir au village avec l’argent nécessaire pour financer l’installation d’un puits de pompage, pour alimenter son village en eau. Une telle infrastructure coûte 4.900 euros et peut être montée en cinq jours. De quoi alimenter le village en eau, pour laver les habitants et nourrir les bêtes notamment.
Source (europe1)