Femme engagée en politique, Mme Maimouna Bah s’adresse dans ce discours, à ses frères, sœurs et parents de sa préfecture Gaoual. Son soucis étant l’épanouissement des ressortissants de chez elle, Maimouna Bah touche ici des parties importantes. Lisez !
“Mesdames et Messieurs, chers parents, chers frères et sœurs, amis et sympathisants de Gaoual.
C’est un instant particulièrement sympathique et naturel que nous nous apprêtons à vivre ensemble. Je sais d’avance, que cette manifestation de vérité et d’amour pour notre Gaoual nous tient à cœur, car elle fait partie intégrante de notre projet envers nos communautés que nous voulons accorder toute la reconnaissance qu’elle mérite.
Chers frères et sœurs, chers parents de mon Gaoual natal que j’aime tant, ne voyez surtout pas dans cette action un substitut de ce que vous n’aurez pas fait ou que vous devriez faire, mais plutôt un compliment de tout ce que vous avez déjà fait pour l’émergence de notre préfecture Gaoual, de tous les sacrifices que vous avez consentis pour l’épanouissement de nos concitoyens sans oublier cette force que vous nous avez transmise pour affronter nos responsabilités à prendre notre destin en main.
Chers frères et sœurs de Gaoual, il est temps qu’on se réveille et qu’on capitalise les erreurs du passé. Il est temps de mettre de l’ordre dans notre Gaoual et deprivatiser notre chez nous. Gaoual ne sera jamais une propriété privée de qui que ça soit.
Seuls le respect, la courtoisie, la politesse, le bon sens et l’humilité qui doivent régir notre façon d’être ou tout simplement notre collaboration.
C’est grâce à la participation de tous que nous pouvons réussir et éviter de tomber dans les mains des prétentieux opportunistes foncièrement égocentrique. Ne laissons pas les autres décider à notre place. Il est plus que impératif pour nous fils et filles de Gaoual de s’impliquer, de participer et s’engager profondément dans les actions qui tendent à changer positivement la vie de nos concitoyens. Il est temps de désinfecter l’enclos des illusionnistes égarés pour enfin faire de cette préfecture un endroit de vivre ensemble et de solidarité.
Chers tous, il est parfois difficile de comprendre les différentes strates des institutions qui nous gouvernent. Si vous percevez assez clairement le rôle de nos dirigeants, vous demandez encore à quoi sert un conseil communal, un député, un préfet, un gouverneur ou un ministre…
Enfin, si la confiance envers nos élus, nos cadres a tendance à s’égarer à cause de leur irresponsabilité notoire, méfiez-vous des mythomanes et de tous ces narcissiques qui reposent leur stratégie d’évolution dans la négation généralisée de leurs citoyens…
Je ne saurais terminer mon message sans vous souhaiter bonne année. Que cette nouvelle année nous apporte pleins de joies et surtout de bonheur. Elle doit être le début d’une ère nouvelle. Puissent les jours, semaines, mois être remplis d’amour, de solidarité, de convivialité et de joie pour une préfecture emergente et solidaire.”