Le Groupe de Recherche et d’Appui au Développement Local, en abrégé GRADEL-Guinée, est une nouvelle ONG de développement communautaire, centrée sur la gouvernance et le développement de la société civile par la formation et la recherche, le respect des droits humains, la promotion de la démocratie participative et l’Etat de droit, l’eau-hygiène-assainissement, et la protection des couches vulnérables.
GRADEL-Guinée est crée en Aout 2016 par un group d’anciens travailleurs et cadres de la compagnie minière Rio Tinto et d’anciens étudiants du Centre International d’Etudes pour le Développement Local (CIEDEL), Université Catholique de Lyon en France. Membre du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG), depuis février 2017 et partenaire du Réseau des Organisations de la société civile pour l’Observation et le Suivi des Elections (ROSE).
Cette organisation non gouvernementale entend opérer dans cinq (5) domaines, notamment, gouvernance et développement de la société civile ; protection des enfants, des femmes et des personnes à mobilité réduite ; la formation ; la recherche, ainsi que le domaine Eau-Hygiène et Assainissement.
GRADEL-Guinée compte militer auprès de ses paires pour la participation effective et inclusive au processus électoral, en impliquant plus des femmes et des jeunes, non seulement en qualité d’observateurs mais aussi comme candidats à tous les niveaux.
L’ONG GRADEL-Guinée milite pour l’équité du genre, d’après son président Jean Tamba Koundouno, « la question de la participation des femmes dans le développement local est une question qui se pose avec acquitté dans les communautés Guinéennes. A l’aube de ce millénaire, le problème de la participation des femmes à la vie politique, économique, sociale et culturelle constitue encore un véritable challenge pour bien des États, au point que la plateforme de Beijing en avait consacré tout un chapitre. Malgré les résultats encourageants, sur l’ensemble du continent africain, le nombre de femmes qui occupent des postes de décision reste très faible. C’est pour relever ce défit que GRADEL-Guinée s’engage dans le combat. L’équité du genre, la parité hommes et femmes sont prises en compte dans toute la démarche de développement de projets initiés et réalisés par l’Organisation, » dit-il.
Parlant des droits des femmes et de sa journée du 08 mars, Paul Loua membre de l’ONG GRADEL-Guinée, estime que les femmes comprennent mal cette journée qui leur est dédiée. Il affirme qu’on ne dit pas fête des femmes, mais journée internationale des droits des femmes, donc pour lui, elles devraient profiter du 08 mars pour réclamer et défendre leur droit.
Aminata Diallo