Ce mardi 07 novembre, juste après une semaine que des journalistes soient brutalisés par des gendarmes, l’ensemble de la presse guinéenne a fait une marche pour dénoncer les exactions qu’elle a subi. La liberté de la presse mise en cause la semaine dernière, les journalistes guinéens ont décidé de se lever pour réclamer « liberté » cette semaine.
Avec des slogans comme « Martine dehors », « la HAC zéro » et autres, les journalistes accompagnés par les patrons de medias et présidents des associations de la presse privée, ont marché du ministère de la communication à la Haute Autorité de la Communication HAC. Arrivés devant la HAC, la porte parole de la presse, a lu le discours dans lequel est indiqué que la presse portera plainte jeudi prochain, contre la gendarmerie qui a brutalisé des journalistes mardi dernier au pm3 de Matam.
Cette protestation est aussi contre la dame de la HAC, Mme Martine Condé qui au lieu de soutenir la presse, contribue à la museler en suspendant des radios privées et donnant des avertissements à d’autres. Son nom était le plus scandé par les journalistes et son département a été entouré par une centaine d’hommes et femmes de medias. Sauf qu’elle n’a pas été vue devant sa porte contrairement aux autres manifestations de la presse, où on a l’habitude la trouver arrêtée et soutenir les journalistes avec un sourire.
Pourquoi n’est elle pas sortie si elle y était ? Avait-elle peur d’affronter les medias ? Ou bien elle n’accordait aucun crédit à cette colère de la presse ? En tout cas personne ne l’a vu dehors, néanmoins elle était sécurisée par des dames en treillis qui encerclaient la rentrée de son département.
Cependant, la marche a eu lieu sans incident, la presse a versé sa colère contre la HAC et la gendarmerie qui l’entourait d’ailleurs tout au long de la marche.
Aminata Diallo