Depuis le 5 septembre 2021, date à laquelle Alpha Condé a été renversé par les forces spéciales guinéennes, les sorties des politiques et acteurs/actrices de la société civile, ne tarissent pas. Déclaration après déclaration, chacun-e veut soutenir ou encore guider la junte sur “un bon chemin”, pour une transition réussie. Les femmes ont attendu le début de cette semaine pour se faire entendre.
Hier lundi 13 septembre 2021, la Coalition des Femmes de Guinée pour la Paix, a apprécié l’effort fourni par le Comité National de Rassemblement et du Développement (CNRD).
Koïvogui Diongasse est coordinatrice de la coalition, « pour la sérénité de nos populations, nous saluons les efforts fournis par le Comité National de Rassemblement et du Développement, dont la libération des prisonniers politiques, l’ouverture du siège de L’UFDG ainsi que d’autres actions qui contribuent à l’apaisement de la crise et à la participation des principaux acteurs du dialogues. » Declare-t-elle.
Plus loin, Koïvogui Diongasse fait des recommandations aux nouvelles autorités. « Nous encourageons les nouvelles autorités au respect des engagements pris dans les différentes déclarations à savoir : la mise en place des cadres de dialogues inclusifs avec la participation des femmes, l’adoption d’une nouvelle constitution pour le retour à l’ordre constitutionnel, la sécurité des personnes et de leurs bien, l’application de la justice garant d’une paix durable. Aussi, nous recommandons humblement de veiller à l’application des instruments juridiques relatifs aux droits humains, particulièrement les droits des femmes et filles, à l’implication des femmes dans tous les processus visant la consolidation de la paix et le développement durable, à la relance du programme de réconciliation nationale afin d’empêcher la répétions des crimes, à la liberté d’expression pour tous. » A-t-elle dit dans sa declaration.
A rappeler que la Coalition des Femmes de Guinée pour la Paix, œuvre pour la préservation de la paix et la cohésion sociale en Guinée depuis février 2020.
Amina Jallow