Kadiatou Conté aka Keyla K est née à Conakry et a grandi entre la Côte-d’Ivoire et la Guinée. Elle a fait une grande partie de ses études à Conakry, aujourd’hui elle est chanteuse et se bat contre les violences faites aux femmes.
Keyla K a débuté ses études à Abidjan de la maternelle au primaire, puis elle rentre en Guinée pour terminer son primaire. Elle a fait le collège, le lycée en sciences expérimentales de la 11e en 12ème puis la terminale en sciences sociales, à Mahatma Gandhi ainsi que l’université dans la même école, en Journalisme et Communication. Kadiatou Conté a eu son bac en 2011 et sa licence en 2014.
En 2014, elle sort son premier single qui s’intitule “Appelle Moi Keyla”, à travers lequel les gens ont entendu pour la première fois son nom, sans se rendre compte qui était derrière cette voix. Sa première fois sur scène c’était à la journée culturelle de son université, lorsqu’elle était à sa dernière année à la fac.
Diplômée donc en Journalisme et Communication, Keyla K a travaillé pendant une année à Évasion TV et radio. Mais, passionnée de musique et prête à tout pour y exceller, elle arrête tout pour sortir en 2016, sa première Mixtape “Come Back” composée de 5 titres.
En 2019, elle sort “My Story”, une sorte de biographie qui est d’ailleurs son premier album. Elle y dénonce aussi les violences faites aux femmes telle que l’excision.
Keyla K a fait des futurings avec de grosses pointures de la musique guinéenne notamment le reggaeman Takana Zion, la chanteuse Khady Diop, Moussa Mbaye, mais aussi avec la sénégalaise Marema. Elle a aussi joué en Guinée lors des concerts de Black M, MHD, Aya Nakamura, puis au Sénégal dans plusieurs concerts.
À côté de la musique elle fait bien “la voix des sans voix” en s’investissant dans la lutte contre les mutilations génitales féminines MGF, notamment l’excision. Elle organise des concerts, des sensibilisations et plusieurs autres actions pour en finir avec cette pratique.
Keyla K est en train de préparer son deuxième album, et sa descente à l’intérieur du pays ainsi que dans la sous région Ouest Africaine, dans le cadre de la lutte contre les MGF.
Aminata Diallo