Dans la nuit du samedi 29 mai, deux fillettes de 11 et 14 ans ont été sexuellement abusées par un groupe de jeunes, dans la préfecture de Tougué précisément à Koin, dans le district de Solokouré. Elles revenaient d’une fête, accompagnées de ces jeunes, c’est de là que tout est parti.
Selon le président du district de Solokouré “elles revenaient d’une soirée, c’est au niveau de Marga qu’un jeune a retiré le téléphone de l’une et s’est enfuit avec. Elle l’a donc suivi jusqu’à chez lui. L’autre fille est restée avec deux jeunes qui l’ont attaqués dans la brousse après qu’elle leurs a dit qu’elle devrait rentrer chez elle avant l’aube. L’acte s’est passé à 4h du matin.” Explique Thierno Mamadou Oury.
Informé le lendemain du crime, Thierno Mamadou Oury a immédiatement alerté les médecins et la police. Le viol a donc été confirmé à l’hôpital. “On m’a informé le dimanche à 19h. Lorsque les parents des fillettes sont arrivés chez moi, j’ai appelé un médecin et j’ai mis la police communale, le chef de secteur et des sages à leur disposition pour qu’ils partent au centre de santé examiner les filles. Après consultation, le médecin a confirmé qu’il y’a effectivement eu viol.” Affirme-t-il.
Après la confirmation du viol, le président du district de Solokouré a ordonné aux parents des victimes de porter plainte car d’après lui, “le bureau du district n’est pas habilité de juger un cas de viol, j’ai demandé aux parents des victimes de porter plainte à la gendarmerie. Ils l’ont fait et les jeunes ont été arrêtés et déférés ce mercredi matin à 9h à la préfecture de Tougué.”
Thierno Mamadou Oury demande donc l’implication de la justice et de tout le monde, pour que le viol qu’il qualifie de phénomène inquiétant, cesse dans sa localité, ainsi que dans toute la Guinée.
Aminata Pilimini Diallo