La couche féminine est confrontée à un tas de difficultés dans les foyers conjugaux, dans le milieu professionnel mais aussi dans les lieux publics. Le plus difficile ce sont les violences basées sur le genre qui ne sont pas sans conséquences dans leur vie de tous les jours.
Elles sont nombreuses à être victimes et se retrouver dans une position de faiblesse pour réagir, dû aux reproches et jugements de la société. Interrogée par notre correspondant basé à Labé, Djelyran Camara, combattante des violences basées sur le genre, dénonce.
“C’est un problème mondial aujourd’hui que constituent les violences basées sur le genre, mais pour le cas de la Guinée, le constat relève que nos sœurs et mamans souffrent de plus, même s’il existe aujourd’hui des actions pour pallier ce fléau. C’est quelque chose qui se passe au quotidien dans les marchés, les écoles, même au sein de nos foyers dont les causes sont multiples. Ça peut être économique, des coups et blessures volontaires, violence émotionnelle et psychologique. Le plus souvent les hommes abusent puisqu’ils sont plus robustes. Aujourd’hui l’égalité est déjà acquise puisqu’il existe beaucoup de femmes qui se battent pour être indépendantes à travers le courage et les moyens qu’elles disposent, même si c’est difficile parfois. La femme n’est pas faible, c’est la société qui la pousse à la faiblesse. Il est temps que les jeunes filles soient responsables à fin d’avoir des objectifs pour devenir quelqu’un demain.” Dit-elle.
À rappeler que la violence basée sur le genre est un fléau que vivent au quotidien des milliers de femmes et filles, dans les foyers, que la société condamne au silence.
Labé, Mamadou Saliou Diallo pour actu-elles.info