Une Guinéenne de 17 ans,  séquestrée et obligée d’être esclave sexuelle en Australie

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Une jeune Guinéenne a été kidnappée et transformée en esclave sexuelle pendant des semaines en Australie. La jeune fille s’est finalement échappée de l’appartement de ses bourreaux à Sydney, mais depuis, la police australienne a le plus grand mal à faire progresser l’enquête, rapporte rfi.fr.

Il lui avait fait miroiter un travail de femme de ménage à Sydney. La jeune Guinéenne a été abordée par son ravisseur en janvier, en Guinée-Conakry. L’homme serait Africain, mais sa nationalité n’est pas encore connue.

Ensemble, ils auraient quitté Conakry début avril, en passant d’abord par Paris, avant de s’envoler pour l’Australie, où ils sont entrés avec de faux passeports.

Une fois à Sydney, la jeune fille a alors été séquestrée et violée par son kidnappeur et d’autres hommes pendant plusieurs semaines, dans un appartement d’un quartier de banlieue. Mais fin avril, elle a réussi à s’enfuir et a arrêter une automobiliste, qui l’a secourue.

Depuis, la police australienne recherche désespérément la bonne samaritaine qui a sauvé la jeune Guinéenne. Les autorités ont lancé récemment un appel à témoins, en vain pour l’instant. Très choquée, la jeune fille a du mal à communiquer avec les enquêteurs. Il a fallu plusieurs jours pour achever sa déposition, entre autres à cause de problèmes de traduction. La victime a aussi beaucoup de mal a décrire le quartier où elle était séquestrée, les policiers n’ont donc toujours pas pu localiser l’appartement où elle a subi des sévices.

La jeune femme a été prise en charge par les services sociaux australiens après sa sortie de l’hôpital. Cette affaire aurait fait la une des médias australiens, selon rfi.fr.

Un problème qui vient s’ajouter à celui de la disparition de plusieurs filles et femmes qui serraient parties pour un pays européen et dont les organisateurs ont été démasqués par le clan Tieboro, du département anti drogue et crimes organisés.

Une leçon pour ces milliers de jeunes filles qui ont cette ambition d’aller en occident par tous les moyens ? Un cas qui pourrait attirer l’attention des autorités guinéennes représentant le pays à l’étranger ? Ou encore qui attire l’attention des parents qui laissent leurs enfants dans les mains de n’importe qui dans l’espoir de fuir la misère ? En tout cas cet acte qui n’est pas une première d’ailleurs, est une bonne leçon ! ça se dit souvent que c’est bien d’aller à la recherche du bonheur, mais de faire attention en partant avec quelqu’un qu’on connait bien et dont on connait les proches ou encore aller dans un pays où nos proches connaissent l’adresse.

Aminata Diallo

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