Mme Djenabou Baldé est présidente de l’ASBL Femmes Africaines qui est une association qui se préoccupe des problèmes liés à l’éducation des femmes et jeunes filles issues de l’immigration. Elle vit en Belgique et a été touchée par un article de Guineematin, qui parle d’une victime du massacre du 28 Septembre à Conakry.
« Fatou Barry est la fille dont les images avaient occupé la Une et les écrans des grands médias du monde au lendemain du massacre du 28 septembre 2009 au grand stade de Conakry. Pour illustrer la violence, la cruauté et tout ce qu’on connait des maux que les responsables de la junte du CNDD avaient fait subir aux manifestants de l’opposition, c’est l’image de cette jeune dame en détresse, à moitié habillée, secourue par un militaire, qui était montrée, » relatent nos confrères de guineematin.
D’après guineematin, six ans après, Fatou Barry vit seule ses tristes souvenirs, ses douleurs et autres maladies qui l’empêchent de se tourner à une vie normale. Malheureusement, les ONG et autres « bonnes volontés » qui la soutenaient ont cessé de communiquer avec la victime, alors qu’elle est malade et a de plus besoin d’aide.
Elle serait atteinte de l’ulcère et en souffre énormément. Alors, Mme Djenabou touchée par le malaise de cette femme victime de viol, a aussitôt demandé le contact de cette dernière, afin de lui venir en aide. Elle a ensuite créé un groupe sur Facebook du nom de « Cagnotte pour Fatou Barry Victime oubliée du 28 septembre ».
« J’ai déjà le responsable de la radio 224 qui à ses contacts, c’est sur sa page que j’ai vu l’article il va s’occuper de ça. Pour un premier temps il va prendre contact avec les associations sur place au Sénégal pour voir comment ils vont l’aider. Et deuxièmement commencer à faire un répertoire des victimes, je sais que c’est difficile mais il faut essayer. Je viens d’avoir le numéro direct de la dame Fatou Barry, » commente la présidente de l’ASBL Femmes Africaines sur une de ses publications dans le Groupe Brave Femme De Guinée.
Pilimini