Commémoration de la journée internationale des femmes : quelques citations de femmes et hommes qui ont signé leur passage sur actu-elles.info

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Parce qu’il faut célébrer les actes posés par les femmes, mais aussi rappeler aux uns et aux autres les mérites, les expériences, les droits et devoirs des femmes, votre site d’information des FEMMES D’ABORD, actu-elles.info, vous propose ici, des citations, des passages d’hommes et femmes que nous avons eu à interviewer depuis 2015, année de création de ce médias. Lisez !

Pour Binette Diallo mannequin, « je dirais aux filles et femmes qui attendent l’aide d’un homme pour survivre, de ne jamais attendre la main de quelqu’un. Il faut se battre et de ne jamais baisser les bras ».

« Les jeunes filles ou les femmes qui croient qu’elles sont inférieures aux hommes, moi je leur dirai que c’est faux, aucun homme n’est supérieur à une femme, nous sommes tous égaux. Les femmes sont très fortes, qu’elles ne se découragent pas, ça c’est très important, » encourage Terna Diawara Miss Guinée-Hollande 2014.

Itsoukou Prestige est médecin et écrivaine, nous l’avons rencontré aux 72h du livre à Conakry. « Avant de dénoncer les violences faites sur la femme, je dirai à la femme de se réveiller elle-même. Dire que stop je ne suis pas un tambour par exemple, » a-t-elle conseillé.

Un peu plus loin, Itsoukou Prestige dit ceci, « on dit souvent que celui qui veut peut. Tant que  la femme ne se valorise pas, l’homme ne va pas la valoriser. Donc, moi je les conseille de faire le premier pas et le reste viendra après ».

Les religieux ont eux aussi fait leur passage sur votre site, c’est le cas d’Elhadj Souleymane Baharou Condé chef religieux qui affirme que, « la garantie de ce monde ce sont les femmes »

L’entreprenariat féminin a aussi parlé, Maimouna Touré, entrepreneuse et fonctionnaire à la CNSS, nous explique une petite expérience qu’elle a vécu. « C’est énorme, parce que vous voyez les hommes n’aiment pas que les femmes grandissent. Moi, j’ai été directrice commerciale d’une entreprise. C’est à cause des hommes que j’ai démissionné de ce métier. Un métier que j’aimais depuis quand j’étais toute petite, discuter des marchés avec les hommes, cela me plaisait. Mais, on me mettait souvent des bâtons dans les roues en me disant Madame on peut vous donner le marché, mais sous condition que vous m’acceptiez. Certains venaient jusqu’à me poser leurs candidatures. Alors que je ne suis pas une telle femme. Moi, je veux qu’ont fasse le marché, tu gagnes ta part et je gagne aussi la mienne. Mais, si c’est ma personne qui est en jeux, là je serais découragée. C’est ainsi, un beau matin, je suis venue déposer ma lettre de démission dans la dite entreprise ».

Politiciennes, elles le sont. D’abord Hadiatou Djinkan Diallo, secrétaire fédérale de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, UFDG France, « je dis aux femmes qu’il faut y aller. Il ne faut pas attendre qu’on vous dise d’y aller, il faut le faire. Nous sommes porteuses d’idées, de valeurs, nous sommes garantes des fondamentaux, garantes d’une société juste et équilibré, une société dans laquelle règne la sécurité et le respect de toutes les valeurs. Donc je dis en avant les femmes, on va gagner !! »

Ensuite, Honorable Anne Marie Fofana députée de l’UFDG, à l’assemblée nationale guinéenne, qui encourage les autres femmes par ces mots,  « j’aime bien dire le plus souvent il faut rêver, oser et agir, il ne faut pas rester en retrait dans la peur. Les femmes nous ne faisons pas la politique politicienne, nous faisons la politique du développement ».

Hawa Dramé fondatrice de l’ONG FITIMA tire la sonnette, « c’est un lieu commun de le dire que la femme n’occupe pas la place qu’elle devrait occuper. Les femmes sont reléguées je ne dirais même pas au deuxième rang, je ne sais à quel rang, mais en tout cas considérées comme citoyennes de seconde zone. Donc elle n’a pas la place qu’elle devrait avoir, elle ne connaît pas ses droits donc c’est difficile de les défendre. Les lois, les coutumes sont dictées et édictées par des hommes donc la place de la femme n’est pas celle qui lui revient. La pression sociale est telle que la place de la jeune fille ou femme est le foyer d’abord. Si une jeune femme n’est pas bien dans sa peau, elle ne peut pas être heureuse, elle-même en pâtit et c’est la société qui en pâtit. Le degré d’évolution d’un pays se mesure à la façon dont cette société traite les femmes. On ne peut parler de développement sans la mobilisation des actrices que sont les femmes ».

« Je pense que les hommes doivent savoir que nous sommes, nous je parle d’Homme avec grand H, nous sommes des auteurs de beaucoup de nos maux. Si les femmes souffrent c’est parce que les hommes refusent de les soutenir, ils nous prennent comme des instruments ou des esclaves, donc il faut que les hommes fassent un changement de mentalité afin que les femmes puissent s’épanouir, dans la jouissance de leurs droits, » dixit Mme Barry Aissatou présidente de l’AGUIAS.

Selon la deuxième dauphine miss Guinea USA 2015, Fatoumata Diallo « les guinéennes peuvent avoir beaucoup de force. Tout ce que nous avons besoins c’est de se lever. Nous pouvons être la clé pour faire avancer un pays ».

Honorable Habib Baldé, député Guinéen, demande à ce qu’on fasse comprendre aux hommes que « leur épouse n’est pas leur esclave. Elle n‘est qu’une partenaire avec laquelle on peut partager beaucoup de choses. Donc on n‘a pas besoin de violence pour se faire respecter ou se faire comprendre. Je pense qu’il est très important de communiquer et faire comprendre cette notion aux hommes. »

Pour lutter contre les violences faites aux femmes et amener les femmes à se plaindre, Maitre Bamba Emmanuel président de la  LIGUIDHO, estime qu’ « il faut rendre gratuit ces procédures de justice pour les femmes victimes de violences.»

Victime de l’excision, comme tant d’autres femmes africaines, Hami Traoré écrivaine, a pu faire lire son histoire au monde entier.  « Je suis dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. L’écriture c’est mon évasion, c’est la bas je me trouve bien je me sens à l’aise. Parce que généralement quand tu écris tu dis ce que tu ressens, ce que tu penses. Peut être que je n’aurais pas eu le courage de dire comment j’ai été excisée, mais à travers l’écriture j’ai pu mettre des mots et lettres sur ma douleur et ma souffrance ».

Pour plus de détails sur ces personnes qui ont chacune donné son avis sur les femmes, vous pouvez tout juste taper leurs noms sur l’espace recherche de la page d’accueil de ce site, afin de voir leur interview ou les articles intégraux dans lesquels ils/elles ont intervenus. BONNE JOURNÉE À TOUTES LES FEMMES !

Aminata Pilimini Diallo

 

 

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