Lutte contre l’excision : « Je compte créer une coopérative en Guinée pour reconvertir les femmes exciseuses… » Dixit Djenabou Baldé.

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Originaire de Guinée-Conakry, Djenabou Baldé est présidente de l’ASBL femmes africaines. Elle vit en Belgique depuis quelques années maintenant. ASBL Femmes Africaines, est une association qui se préoccupe des problèmes liés à l’éducation des femmes et jeunes filles issues de l’immigration. Son siège est en Belgique. Elle est aussi active dans la lutte contre les mutilations génitales faites aux femmes (excision), le mariage forcé et précoce.

Djenab_Baldé_ASBL_FEMMEParlant de cette association, la présidente affirme que : « Notre association a été créée en juin 2010, l’ASBL Femmes Africaines se préoccupe des problèmes liés à l’éducation des femmes et des jeunes filles en particulier. Elle est née de l’envie d’aider les victimes de ces situations dramatiques. Nos objectifs visent à l’accueil et l’accompagnement des femmes. Nous leurs offrons une écoute attentive, un espace de parole. Les revaloriser est pour nous une priorité ».

A en croire la présidente de ASBL, l’association se préoccupe des problèmes liés à l’éducation des femmes et jeunes filles issues de l’immigration. L’association est active dans la lutte contre les mutilations génitales faites aux femmes (excision), le mariage forcé et précoce. Elle a pour cible, les acteurs de l’excision (victimes, exciseuses, entourage), les professionnelles, les citoyens. En outre le service d’accueil et d’aide individuelle aux victimes de l’excision, l’association propose de nombreuses actions de sensibilisation des publics.

djeynabou excisionPar ailleurs, la présidente de l’ASBL femmes africaine compte revenir à la source. « Je compte créer une coopérative en Guinée enfin de reconvertir les femmes exciseuses dans d’autres domaines et d’autres secteurs d’activités tels que l’artisanat, la teinture, le séchage des fruits et légumes. Le développement des points d’eau pour permettre aux populations de profiter d’une eau potable et saine. La distribution de fournitures scolaires aux enfants scolarisés. La création d’une ludothèque pour l’épanouissement des jeunes ainsi que des adultes. » A-t-elle avoué.

Pour finir, elle lance un appel pour la lutte contre l’excision : « L’excision est un frein à notre développement. Les victimes d’excision sont a jamais traumatisées et vivent toute leur vie dans la crainte. Les gens doivent abandonner ces pratiques, c’est pourquoi je compte créer des associations pour éduquer ces exciseuses aux différents dangers de l’excision et leur réorienter dans des structures génératrices de revenus. » A-t-elle conclu.

Sano

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