À Kankan, une femme mariée a été violée par sept (7) jeunes dont les âges varient entre 15 et 18 ans. L’acte s’est passé dans la soirée du lundi 28 février 2022. Les présumés violeurs ont été présentés à la presse locale ce mardi 1 mars.
FK âgée de 15 ans, réside au quartier Bordo dans la commune urbaine de Kankan, elle accuse sept (7) jeunes d’avoir abusé d’elle sexuellement dans le fleuve Milo, au quartier Bordo.
La victime raconte sa mésaventure. “Ce jour, lorsque j’ai fini de vendre mes boulettes, je suis partie au fleuve Milo pour aider ma belle sœur à laver les habits. Pendant que j’étalais les habits, ma belle sœur était descendue en bas du fleuve. Quand j’ai fini, je suis descendue en bas pour aller la chercher pour qu’on puisse rentrer à la maison. Je courrais dans l’eau en partant la chercher, donc je suis tombée dans l’eau, l’un d’entre eux m’a dit de venir pour qu’on se lave ensemble, mais je n’ai pas accepté en disant qu’on ne se connait pas et que je suis mariée. Je leur ai également dis de ne pas me toucher. C’est ainsi qu’ils sont tous venus m’envahir dans l’eau, d’autres m’ont doigté et d’autres m’ont pénétré avec leur sexe. L’argent que j’avais après la vente de mes boulettes a été pris et ils m’ont pris aussi téléphone Android.» A-t-elle laissé entendre.
Informé par des riverains, le commandant de la garnison militaire du camp Soundjata Keita, Ibrahima Sidibé les a épinglés. « C’est un monsieur qui était aux alentours du fleuve qui a entendu le cri de la jeune dame, qui m’a contacté. Immédiatement j’ai pris mon équipe et nous sommes allés. Arrivés sur place, nous avons vu qu’effectivement c’est vrai, les jeunes qui détenaient la fille étaient là-bas, mais on n’a réussi à capturé que trois d’entre eux, les autres ont pris la fuite. »
Poursuivant il ajoute ceci, «ceux qu’on a capturé on les a envoyé au camp, j’ai menotté deux d’entre eux et j’ai pris le troisième dans le pick-up pour nous conduire respectivement chez ces autres camarades qui ont pris la fuite. Dieu nous a aidé, on les a tous attrapé la nuit. On les a conduit auprès des autres au camp et je suis allé faire le compte-rendu au commandant de région. »
Seiba Keita, l’un des présumés violeurs reconnaît les faits qui leurs sont reprochés. “J’étais au fleuve avec mes amis quand j’ai vu la jeune dame entrain de passer, je lui ai dit de venir pour qu’on se lave ensemble, elle n’a pas accepté. Je suis parti l’attraper pour l’envoyer au milieu de l’eau. On était seuls elle et moi quand un de mes amis s’est approché, je lui ai demandé de partir mais il n’a pas accepté, il est resté. C’est ainsi que tous les autres sont venus autour de la fille. Donc j’ai laissé la fille avec eux là-bas, je suis monté de l’eau peu après je suis redescendu, c’est ainsi que j’ai abusé d’elle dans l’eau. On était sept (7), mais ce n’est pas tout le monde qui a abusé d’elle, c’est moi et trois autres qui l’ont touché, nos deux autres amis étaient entrain de filmer avec le téléphone. La fille dit aussi que le septième l’a touché, mais moi je n’ai pas remarqué celui-ci lorsqu’on passait à l’acte. »
Moussa Konaté pour Actu-elles.info