Chaque année, depuis son officialisation en 1977, la Journée Internationale des Droits des Femmes est commémorée le 08 mars. Le Ministère des Transports en Guinée n’est pas resté en marge de cette célébration. Il l’a fait concrètement, loin de la “fête” habituelle.
En Guinée, l’administration célèbre le 8 mars depuis des décennies, en folklore, comme ça se dit au pays, dans la “mamaya”. Pour changer la routine, la Cheffe de Cabinet du Ministère des Transports, a préféré passer toute la journée du 8 mars dans des activités concrètes. D’un petit déjeuner, aux discours de la Cheffe Genre et du Secrétaire Général du ministère, il y a eu un atelier sur l’historique du 8 mars, puis un panel avec les femmes directrices du ministère, sur leurs parcours. Ensuite un don aux femmes détenues à la maison centrale.
Fatoumata Binta Barry est la Cheffe de Cabinet du Ministère des Transports. « D’habitude, pendant la journée du 08 mars, les femmes se retrouvent au palais du peuple pour danser. Cette année lorsque le président a décidé de délocaliser la fête à Kindia, et nous au ministère des transports sommes 692 femmes, nous avons opté pour une organisation d’un panel à la place de la mamaya. Puisque cette journée est l’occasion de célébrer les droits des femmes, nous avons voulu mettre en valeur les femmes qui évoluent dans ce secteur. Des femmes qui ont un parcours inspirant. Alors les directrices ont parlé de leur parcours professionnel pour encourager d’autres femmes qui aspirent avoir leurs postes. » Affirme-t-elle.
D’après la Cheffe de Cabinet, “c’est la première fois au sein du ministère des transports, qu’on organise un tel événement un 08 mars, où on célèbre différemment, on met l’accent sur les parcours inspirants des femmes dans le secteur du transport, et on suit un atelier sur les droits des femmes. J’espère que tout le monde est satisfait de cette idée et que l’année prochaine on pourra encore faire mieux.” Espère Mme Fatoumata Binta Barry.
Est ce que donc les années à venir, tous les ministères emboîteront le pas de celui des transports ? Qui vivra, verra !
Idiatou Bella Diallo